À mon ami Sylvain Caron

 

Ce petit poème sur le café est l’occasion pour moi de me souvenir de mon copain d’enfance Sylvain Caron disparu en 2015.  Plus qu’un ami, il fut un frère.

Je n’oublie pas non plus, Chantal, son épouse, avec qui, nous avons partagé ma femme et moi,  plus de 40 ans de navigation en Bretagne.

Paix à leurs âmes.

 

À mon ami Sylvain Caron, génial autodidacte dans le monde du café, qui devint par passion maître torréfacteur.

À sa fille Anne Caron, qui sur ses maîtres-pas réalisa sereinement cet exploit à son tour.

 

www.caronservice.com

 

Le Café CARON

 

Voyez dans son aspect, son éclat sombre, intense,

La juste profondeur, de ce noir parfait,

Sans le voir, au relent, de sa claire fragrance,

L’on sait dans ses vapeurs, discerner son fumet.

 

Il hante nos narines, bienveillant visiteur,

S’approprie et enlace notre moindre pensée,

Nous voilà attirés, rien n’est plus tentateur,

Que de jouir de ce jus, à la saveur innée.

 

Le maître la conçut, parmi maintes moutures,

Ce café savoureux, c’était son effigie,

Il est sobre et goûteux, généreux de nature,

Comme l’était cet homme, amoureux de la vie.