Il me semble que nos humbles écrits doivent servir à dénoncer dans la mesure du possible les incohérences de notre société.
Bien loin de moi de vouloir faire de la politique, ce n’est pas mon objet, et ça ne le sera jamais. Mais il est parfois nécessaire de monter aux créneaux pour dénoncer l’injustice, le laxisme éhonté de certaines administrations et autorités qui ont pourtant la mission de nous protéger.
Les droits de l’homme sont sans doute une réalité en France ;
Mais quand est-il de ceux de la femme ?
Les violences conjugales en sont un exemple parmi tous les maux dont elles doivent faire face, c’est sans doute l’aspect le plus inquiétant.
Je suis toujours étonné et révolté de la façon dont on traite nos agriculteurs. C’est sans doute la catégorie de nos concitoyens la plus exposée au dérèglement que subit notre société du fait des accords mondiaux de libre-échange.
Le dictat de l’Europe et de la grande distribution qui impose sa loi sans ménagement est autant de mesures assassines qui contribuent à les ruiner.
Comment peut-on accepter de travailler pour des revenus de misère et des retraites dérisoires ?
– Ah ! bien sûr mon bon monsieur, c’est navrant, mais ils ont la chance d’avoir des jardins et de pouvoir revendre leur ferme !
– Oui, machin… (C’est ce que j’entends autour de moi venant de gens souvent nantis).
Sauf que la plupart de ces braves paysans font faillite et sont acculés au suicide.
(Comme leurs bêtes, les paysans meurent en silence) écrit le journaliste Éric DE LA CHESNAIS dans l’un de ses articles.
Tous les deux jours, un paysan se donne la mort en France, dit-on ; soit 180 à 190 personnes. Pourtant, d'autres sources avancent de leur côté le chiffre de 732 morts pour la seule année 2016.
On ne peut les oublier, à l’heure où toute la France revendique aujourd’hui le droit de vivre décemment. Pour Pierre, Jacques, Marie, et bien d’autres, chacun doit se lever, et dénoncer cette injustice ouvertement.
Tout va bien ?
Tout va bien, c’est heureux, dans notre belle France,
Mis à part, il est vrai, de simples petits ennuis,
Avec des éléments, qui n’ont point d’importance,
La vie est malaisée, tous en somme réduisent.
Ainsi des policiers, évoquent leurs soucis,
Les pompiers en danger de la plèbe se plaignent,
Les enseignants inquiets, toujours pris à parti,
Dénoncent sans compter, leurs tracas et leurs peines.
Quant aux hospitaliers, dépassés et fourbus,
Réduit à travailler malgré eux en silence ;
Tout comme un retraité, ignoré, au rebut,
Que l’on se veut spolier, de bien, et de pitance.
Pour les agriculteurs, sous une chape de plomb,
Laissé à l’abandon et au simple suicide,
On les laisse à la tâche sans gagner un seul rond,
Au nom du grand marché, assassin et cupide.
Et enfin les sans nom, les sans-grades, la cohue,
Réduit à enfiler un simple Gilet jaune,
Pour dire aux gouvernants, et à tous les élus,
Assez de vos mépris, assez de votre aumône.